L’excuse la plus courante pour éviter de pédaler est la météo. Sous prétexte que notre belle région serait soumise aux aléas climatiques fréquents, la petite reine n’a pas le droit de sortir. Etrangement, les pays les plus cyclistes, plus au nord que nous ne sont pas vraiment épargnés par les colères de Zeus. Il existe quelques bons conseils pour pédaler, même sous la pluie !
Confort (respirabilité et flexibilité), chaleur (doudoune, polaire ou chauffage interne) et carapace (étanchéité et respirabilité). Oubliez les cirés jaunes et bottes de pluie, le goretex et autres matériaux textiles innovants vous permettent d’évacuer votre chaleur et transpiration, tout en restant au sec.
C’est vrai pour le haut avec une veste mais
Pour la tête, et privilégiez le casque ; quadruple effet : protection pluie, maintien au chaud et protection aux chocs et surtout meilleure visibilité latérale. c’est l’occasion de ressembler à un canari ou presque. Le rideau d’eau tient bien son nom et peut réduire la visibilité, assurez-vous d’être visible : éclairage de vélo bien sûr, mais aussi d’équipement : brassard réfléchissant, gilet jaune (qui existe maintenant en veste respirante et imperméable)… si vous portez et transportez, assurez-vous de bien fermer vos sacoches que vous aurez choisi étanches et réfléchissantes bien sûr, sinon le sac plastique peut être un bon remède.
Certes, ils ajoutent un peu de poids, mais vous évitent un nouvel imprimé pas toujours très flatteur sur le dos et vous gardent un peu plus au sec. Dégonflez légèrement vos pneus. En réduisant la pression, vous augmentez le frottement et donc l’adhérence, pensez y c’est simple et facile ! le petit conseil de grand-mère, le vinaigre permet de dégraisser vos pneus et ainsi de vous offrir une meilleure liaison au sol (attention l’effet diminue en roulant !)
La pluie mouille les jantes et donc réduit l’efficacité des patins et donc de votre freinage (en plus de réduire l’adhérence de vos pneus), résultat : une distance de freinage largement impactée. Réduisez votre vitesse et soyez prêt à anticiper le freinage Les bandes blanches, plaques d’égouts, rails, feuilles mortes (c’est joli l’automne !), traces de carburant peuvent vous transformer en équilibriste sur deux roues, évitez les !
Les ronds-points (surtout à la sortie d’une station-service) peuvent aussi vous faire tourner la tête : votre angle d’attaque réduit la surface au sol et donc l’adhérence de votre monture. Ils peuvent aussi accueillir des traces de pétrole laissées par les voitures. Si la surface irisée est esthétique, elle reste très inconfortable sur deux roues.
Voilà nos petits conseils, essayez les et dîtes nous si vous avez apprécié votre sortie !